Nom : Saroniryn
Prénom : Zilyana
Surnom : /
Genre : Féminin
Age : 26 ans
Faction : Nation du Feu
Rang : Impératrice

Capacités : Entraînée au combat depuis son plus jeune âge elle manie très bien les armes de guerres courantes bien qu’elle soit plus particulièrement à l’aise avec les épées bâtardes. Maîtrise des flammes avancée lui permettant de créer ou de manipuler du feu existant, de lui donner des formes relativement complexes et de s’en servir offensivement.
Equipement : Les antiques reliques impériales : Armure, lance, couronne, casque. Deux épées bâtardes d’un mètre 15 de longueur totale dont vingt-cinq centimètre de manche.

Je ne sais pas pourquoi j’écris aujourd’hui. C’est la première fois… J’imagine que j’ai besoin d’évacuer ce que je ne peux prononcer. Qui pourrait bien savoir ?

…

La cendre, les pleurs, la toux et le sang. Voilà tout ce que je n’ai jamais connu. Ou plutôt tout ce que ces arrogants d’elfes de l’Air et ces hypocrites de la Nature m’ont condamner à connaitre. Mais mon peuple est endurant, les leurs auraient déjà disparut à notre place.

Ma mère me comptait parfois ces histoires quand j’étais petite et triste. Les gentils elfes s’unissant contre l’envahisseur humain, le vent déchirant leurs voiles, la terre écrasant leurs coques contre les récifs, l’eau les engloutissant et les flammes les consumant. J’étais jeune. Naïve, cela nous faisait au moins un point commun. A cette époque je ne comprenais pas vraiment notre situation. J’imaginais que les autres Nations avaient simplement peur mais que cela passerait, que nous nous unirions, que nous brillerions de nouveau. Foutaises.
Rien ne pousse jamais ici, le sol, l’air, la nourriture, tout est pourri à l’os ici et cet endroit m’a prit tout ce qui me restait. Le couple qui dirigeait ces terres, Sariandi et Esyae Saroniryn, mes parents à moi et mon frère Almon, sont tous les deux morts de la maladie qui rongent les personnes affaiblies de ces terres. C’était il y a un an désormais. Je me rappelle encore de la réaction que j’ai eu ce jours-là. J’étais ravagée mais également enragée. Enragée contre moi et contre elle, contre ma mère d’avoir été à mes yeux si naïve. Mais cachait surtout avec hypocrisie la stupidité dont j’avais fait preuve à travers cette rancœur.

Ma mère avait toujours été trop conventionnelle, aimable, apte au sacrifice et cela lui avait coûter le sien. J’ai dérapé pendant la cérémonie d’adieu. Le rite habituel de la Nation du Feu est la crémation mais je refusais que cela arrive à mes parents. C’est comme s’il cessait d’exister. Comme si une partie de moi avait disparu… Je me suis précipité aux côtés de leurs corps à ce moment et il avait fallut trois gardes pour m’écarter.

Suite à cela mon frère, qui avait hérité du commandement de notre peuple, décida qu’il était temps d’essayer de négocier ouvertement avec les autres Nations. Il décida – malgré mon opposition à ce plan – de partir pour Aencia dans l’espoir de pouvoir négocier la réhabilitation de la Nation du Feu en dehors des terres désolées. Almon Saroniryn fut le dernier Duc que la Nation du Feu ait connu, il ne revint jamais et à sa place j’ai reçu la visite d’un pigeon messager. Après lecture du message j’ai arraché et jeter ce dernier au loin. Mon frère avait bien été reçut à Aencia, sa proposition avait été refusée et il avait été renvoyer à la frontière. Mais son corps avait été retrouvé sur le chemin quelque jours plus tard, le couple Ducal de l’époque affirmait que ce devait être l’agissement d’un groupe extrémiste et niait toute implication. Je jours là j’avais retenue mes larmes et serrer mes poings avec tant de hargne que je m’étais fait saigner les paumes. J’ai ensuite attrapé ce foutu pigeon et je l’ai brulé sur place pour me défouler. Au moins ce soir là j’ai pu manger de la viande…

Depuis je suis seule. Seule pour gouverner, seul pour garder la tête haute, seule à devoir avoir des réponses en permanence… J’ai l’impression d’étouffer et le monde me semble être une blague. Si bien qu’il y a une semaine mon feu intérieur à fini par se manifester. Je suis descendu dans les cachots du château de Carnsari, plus précisément dans une arrière salle secrète où avait été entreposées les reliques du temps d’avant ma grand-mère, l’Impératrice folle qui nous avait tous condamner. J’y récupéra l’armure, la couronne, le casque et la lance Impériale puis me dirigea vers la salle du trône. Cette soirée là j’ai décréter que je ne serais pas la Duchesse de la Nation du Feu, qu’il n’y aurait plus jamais de Duc ou de Duchesse. Zilyana kom Esyiandi, petite fille de la grande lignée des Impératrices, descendantes des sauveurs de ces terres et dernière des Saroniryn, je donnerais à mon peuple la place qu’il mérite et je ne le ferais pas en tant que Duchesse de ces misérables terres mais en tant que légitime Impératrice. Cette auto-proclamation va certainement augmenter les tensions avec les autres Nations et peut être même déclencher une guerre prochainement. Mais je les attends, mes parents et mon frère avaient été trop aimables et naïfs, je ne ferais pas la même erreur. Je les brûlerais tous.